Parce qu’elle représente l’avenir de notre société, la jeunesse doit être au premier plan des priorités politiques, quelle que soit l’échelle à laquelle on travaille. Pour la FSU, l’Éducation est la première réponse à apporter à la jeunesse. C’est un véritable enjeu de société : l’éducation doit viser l’émancipation, permettre à tous les jeunes de devenir des citoyens libres et éclairés : l’école et l’enseignement supérieur ont la double mission de faire accéder les jeunes à une culture commune qui donne à tous accès aux connaissances, et de leur faire partager les valeurs d’une société juste. Combattre les inégalités sociales et scolaires nécessite de mettre au centre du système éducatif le rapport aux savoirs des élèves et des étudiants les moins familiers des attendus scolaires, notamment celles et ceux des milieux populaires. Parce que tous les jeunes sont éducables, tous et toutes doivent pouvoir accéder aux qualifications et à l’élévation du niveau de formation : en travaillant à l’émancipation de l’élève, l’école lui fournit les outils de sa future insertion sociale, qui ne peut se résumer à l’employabilité.
Cette mission ne peut être assumée que dans le cadre de services publics forts, seuls capables de répondre de manière la plus efficace aux défis posés à notre société, aux nouveaux besoins de la population. Ayant en charge l’intérêt général, la Fonction Publique, dans ses trois versants, est construite pour assurer égalité et effectivité de l’accès aux droits. Elle se doit donc d’être un outil majeur de la lutte contre les inégalités sociales et territoriales, pour la cohésion sociale. La FSU défend que la Fonction Publique doit être considérée comme un investissement pour l’avenir, une chance plutôt qu’une charge, un choix pour une société plus juste.
Un plan de revitalisation de la Creuse doit impérativement prendre en compte l’offre de service public du département. Afin de ne pas hypothéquer l’avenir du département, il faut impérativement avoir une attention particulière à sa jeunesse. Pour la FSU, un plan de revitalisation d’un département rural doit rompre avec les logiciels vus et revus qui n’observent l’offre de service public d’Education qu’à travers la taille des structures ou les effectifs élèves. Ces regards statistiques obsolètes, éloignés des réalités territoriales sont dépassés et mortifères pour la Creuse. Pour la FSU, le point d’entrée doit impérativement être l’égal accès de tous au Service Public d’Education, en tout point du territoire, afin de casser les déterminismes sociaux, territoriaux et de genre qui gangrènent notre système scolaire. L’Etat doit accepter de mettre en oeuvre une réelle péréquation entre les territoires : oui, les Services Publics sont plus couteux en milieu rural mais c’est le prix pour faire société…
Pour offrir un avenir enthousiasmant et des perspectives à la jeunesse du département, il est nécessaire de mettre en synergie les différentes collectivités locales et les services de l’Etat pour faire que cette ambition -casser les déterminismes- devienne l’engagement collectif de tout un département pour sa jeunesse. La FSU formule des propositions en ce sens !