Demain,

quelle éducation prioritaire voulons-nous ?

Actuellement

Il existe actuellement 1092 réseaux d’éducation prioritaire ou REP. Il s’agit de zones dans lesquelles un collège est jumelé avec plusieurs écoles primaires et qui bénéficient de moyens supplémentaires afin de réduire les inégalités en permettant la démocratisation de l’accès aux savoirs et à la culture commune.

Des critères objectifs (CSP des parents, retards, redoublements, résultats au brevet, …) permettent de définir les établissements constituant un REP.

Le collège de Bourganeuf et les écoles de son secteur constituent le seul REP existant en Creuse.

 Les indicateurs établis par la DSDEN pour la mise en place de la réforme des rythmes scolaires décrivaient un contexte économique et un enclavement propice au développement des inégalités. Fort des ces constats, la FSU23 avait d’ailleurs rédigé en 2017 un « livre blanc » destiné à « assurer la réussite de tous les élèves » dans lequel elle défendait « un statut de l’hyper ruralité » sur le modèle de l’éducation prioritaire.

Demain

Le Ministère envisage de mettre fin au pilotage national des REP et de déléguer la gestion des moyens à chaque académie. L’éducation prioritaire nationale se cantonnerait aux REP+.

Les indicateurs économiques, sociaux et scolaires actuels (transparents et concertés) seraient remplacés par une « grille d’indicateurs » qui permettrait à chaque académie de déterminer les établissements (et non plus des réseaux) qui pourraient bénéficier de « contrats locaux d’enseignement » pour trois ans avec une clause de revoyure pour les prolonger si besoin.

Nathalie Elimas, la secrétaire d’Etat chargée de l’éducation prioritaire, annonce une expérimentation dès la rentrée 2021 dans trois académies (Aix-Marseille, Lille et Nantes).

Pour la FSU, c’est l’ensemble de la politique d’éducation prioritaire qui est menacée avec cette réforme : suppression d’une politique éducative nationale pour réduire les inégalités, réductions de moyens, prescriptions et injonctions descendantes, professionnalité des personnels malmenée…

Proposer

Dans ce contexte, élaborer des perspectives est une nécessité.

La FSU de la Creuse vous invité à réfléchir et à construire collectivement des propositions pour une éducation prioritaire qui permette une véritable démocratisation de l’Ecole. Elle vous propose de faire remonter vos doléances aux états généraux de l’éducation prioritaire organisés par la FSU au niveau national qui auront lieu le 28 janvier prochain. Pour cela, inscrivez vos propositions dans un cahier de doléances pour votre établissement et venez en débattre lors du stage « Education Prioritaire, la Creuse a son mot à dire » qui aura lieu le vendredi 22 janvier à Guéret.

Prenez la parole en utilisant ce cahier de doléances et faites-le nous remonter à fsu23@fsu.fr

Construisez une proposition pour l’éducation prioritaire en Creuse en participant au stage !

Pour s’inscrire, contacter la FSU23 : fsu23@fsu.fr / 06 35 39 54 57

 

Cahier de doléances EP

Des fiches permettant de contextualiser la situation :