Près d’une femme sur trois, soit environ 840 millions dans le monde, a subi des violences conjugales ou sexuelles au cours de sa vie, a annoncé mercredi 19 novembre 2025 l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui déplore les maigres progrès réalisés en la matière ces dernières années.
En 2024, en France (données France Info) :
107 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint.
906 femmes se sont donné la mort suite aux harcèlement de leur conjoint ou ex-conjoint violent. On parle de « suicide forcé ».
94% des plaintes pour viol sont classées sans suite. 1/4 des victimes de féminicides avaient porté plainte.
Les violences faites aux femmes au travail sont massives. Ainsi elles touchent les femmes de toutes professions, du secteur privé comme public et de toutes catégories socioprofessionnelles.
80% des femmes déclarent être régulièrement confrontées à des comportements sexistes sur le lieu de travail.
9% des viols ou tentatives de viol ont lieu au travail, 30% des salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail et 70% de ces victimes de violences au travail déclarent n’en avoir jamais parlé à leur employeur.
Le projet de loi de finances 2026 prévoit une baisse de 47% des crédits dédiés à la politique d’égalité et de lutte contre les violences.
Le 25 novembre particulièrement, mais aussi, et bien entendu, tous les autres jours de l’année, mobilisons-nous contre les violences faites aux femmes que ce soit dans les sphères professionnelles, privées ou publiques.
De nombreux employeurs, qu’ils soient publics ou privés, ne respectent pas leurs obligations relatives à la santé et sécurité des travailleuses et travailleurs en matière de prévention, de protection des victimes et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail.
Ainsi, dans le domaine du travail, il est urgent de franchir de nouvelles étapes en matière de prévention, d’obligations et de sanctions pour lutter contre ces violences et renforcer la protection des victimes.
Le lieu de travail doit pouvoir être une ressource pour la lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales, par la mise en œuvre de mesures spécifiques et la prise en charge, par le service social du travail de l’entreprise, de l’accompagnement de la victime.
Les violences sexistes et sexuelles au travail ne sont pas une fatalité !
Dans la Fonction Publique, des dispositifs de signalement des faits de VDHAS (Violences, Discriminations, Harcèlement ou Agissements Sexistes), commis sur votre lieu de travail mais également dans la sphère intrafamiliale, sont disponibles dans vos établissements ou organismes employeurs. Renseignez-vous auprès de votre employeur !
Dans l’Éducation Nationale, si vous êtes victime ou témoin de faits de VDHAS (Violences, Discriminations, Harcèlement ou Agissements Sexistes), vous pouvez contacter Solen Marche, référente en Creuse VDHAS : 06.13.57.47.44.
Communiqué intersyndical – Les violences sexistes et sexuelles au travail ne sont pas une fatalité !
La FSU s’engage contre les violences sexistes et sexuelles au travail – livret VSST
Appel du collectif #grevefeministe
La FSU23 soutient et appelle à participer aux actions prévues par le planning familial 23, le CIDFF et Intermèdes 23 :
Communiqué de la LDH : 25 novembre 2025 contre le patriarcat : ni oubli, ni silence, marchons contre les violences !
CREUSE
