Le tour de France du SNU (Service National Universel) s’arrête mercredi 5 avril à Guéret, place Bonnyaud. Le comité creusois du mouvement de la paix a prévu un rassemblement place Bonnyaud de 10h à 17h. Il a aussi publié un communiqué que vous trouverez ci-dessous :

Pour rappel, voici le mandat FSU sur le SNU issu du dernier congrès :

SNU : Service National Universel – rappel du mandat FSU – congrès national de Metz 2022

Après des débuts peu convaincants en 2019, et sa suspension pour raison de crise sanitaire en 2020, le SNU est confirmé en 2021, confié aux recteur·trices de région académique. Au final, et alors que le gouvernement espérait 29 000 volontaires, le SNU a concerné 18 000 volontaires en 2021 et en vise 50 000 en 2022.

Le gouvernement continue de présenter le SNU comme un « projet éducatif majeur ». Pourtant, il relève bien du Code du Service National (Art. R. 113-1). Ses débuts en 2019 ont montré un dispositif très normatif, détournant la notion d’engagement, aux antipodes de toute volonté d’émancipation et s’apparentant à de l’embrigadement allant à l’encontre d’une réelle construction de la citoyenneté des jeunes. Le Service National Universel régi par le code du Service National est un dévoiement de la formation à la citoyenneté. Les périodes consacrées au SNU ne peuvent en aucun cas être considérées comme des périodes de formation en milieu professionnel (PFMP) ou des stages pour les élèves concerné·es, la nature des activités menées pendant le SNU ne relevant pas du domaine de la formation initiale. Les fonds alloués au SNU (de 110 millions d’euros actuellement à plusieurs milliards s’il venait à être généralisé) doivent être réorientés à l’Éducation nationale et aux acteur·trices éducatif·ves (mouvement sportif et associations agréées d’éducation populaire). Face aux tentatives de certaines hiérarchies de convoquer des agent·es en dehors de leurs conditions statutaires pour mettre en oeuvre le dispositif, la FSU combattra toute obligation qui pourrait être faite aux personnels de devoir y participer, comme elle combattra toute pression et obligation qui pourrait être faite aux mineur·es de devoir y participer.

La FSU réaffirme son exigence d’abandon du SNU et appelle les personnels à ne pas se porter volontaires.