Le département s’est engagé dans un plan de revitalisation de la Creuse. Pourtant, la FSU et ses syndicats constatent aujourd’hui le désengagement de l’État dans le département : le recrutement d’enseignants contractuels ne permet pas de pourvoir l’ensemble des postes du département dans le 1er et le second degré, les baisses de dotation annoncées conduisent mécaniquement les collectivités locales à baisser leur masse salariale, la réorganisation des services de l’État prévues dans les Directions Départementales Interministérielles (DDI) font craindre une mutation de grande ampleur des missions et des conditions de travail des agents, les collègues de la Jeunesse et Sport s’interrogent sur la pérennité de leurs missions voire de leur Ministère qui va perdre plus de la moitié de ses agents… Les conséquences de ces choix politiques seront lourdes pour les usagers.

Les annonces concernant le budget renforcent cette inquiétude alors que le président Macron a annoncé au début de son quinquennat la suppression de 120 000 emplois de fonctionnaires dont 70 000 dans la Fonction Publique Territoriale ainsi qu’une baisse continue des dotations de fonctionnement des collectivités locales.

Les moyens insuffisants dévolus actuellement au département et le plan social annoncé dans la Fonction Publique nous ont conduit à inviter le député de la Creuse à venir nous rencontrer dans nos locaux en présence de la presse afin de lui exposer les conséquences d’un tel budget s’il devait être voté en l’état.

 

 

Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des suites données à ce courrier par Jean-Baptiste Moreau.